C’est une réflexion de début d’année, encore embrumée,
peut-être, de vapeurs alcoolisées.
Mais voilà, l’avocat n’a plus le droit au silence.
Il ne s’agit pas de parler du blanchiment d’argent,
non.
Il ne s’agit pas de parler du racornissement du
secret professionnel, de cette transparence absolue qui tue la liberté, un peu
comme la chimiothérapie altère le corps sans toujours le résultat escompté.
Il s’agit du droit de penser, de rester en retrait,
de ne pas se mettre en avant.
Comme au bon temps du bouche à oreille.
Les temps sont autres.
Les avocats prolifèrent, j’allais dire comme rats à
Marseille ou Paris, mais ce ne serait guère flatteur.
40 % de plus en dix ans.
Et puis la concurrence mercantile des sites et autre
plateformes.
Alors, l’avocat n’a plus de droit au silence, il
doit communiquer.
Communiquer sans pérorer, évidemment.
Communiquer, même s’il n’en a pas envie.
Tu communiques ou tu meurs.
C’est simple, non ?
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