Cette fois-ci, c’est
certain, son maire, Jean-François Copé, n’y est pour rien.
Mais, à Meaux, une
quarantaine d'avocats ont assigné l'État devant la justice, comme responsable
fautif des délais qu'ils estiment
excessifs devant le Conseil des prud'hommes local
La principale tare de
la justice n’est pas constituée par la mauvaise qualité des décisions qu’elle
rend, mais par le temps mis à les obtenir.
Comme si elle était
atteinte d’une occlusion judiciaire.
L’hypocrisie des
gouvernements successifs ou plus exactement de l’administration de la justice
parrainée par des ministres falots est de déjudiciariser à tout-va plutôt que
de permettre un fonctionnement normal de cette administration.
En une saine révolte
les avocats de Meaux demandent donc des comptes à l’État car cette situation
est bien la conséquence de son incurie.
Mais elle touche les
braves citoyens, la classe moyenne judiciaire en quelque sorte et celle-là n’intéresse
guère.
A part, peut-être, en
période de primaires.
Il y a des claques
qui se perdent, non ?
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