Dans une procédure de
divorce quelque peu contentieuse, l’époux reproche à son épouse sa relation
adultère pendant la durée du mariage avec l'entraîneur de basket de son fils.
C'aurait pu être le professeur de tennis.
Ou le maître nageur...
l'épouse, , elle, va également reprocher une relation adultère
au mari.
Le juge de second degré
statue en disant que l’épouse ne rapporte pas la preuve que son époux avait
noué une relation avec une compagne avant la séparation du couple, qu'en effet
si le devoir de fidélité perdure jusqu'au divorce, le non-respect de
l'obligation de fidélité postérieur à la séparation ne peut constituer une
violation grave des obligations du mariage rendant intolérable la vie commune
au sens de l'article 242 du code civil .
En revanche « Mme
Y... ne conteste pas avoir adressé à M. Z... à l'automne 2010 pendant la vie
commune, les sms adressés à son époux en novembre 2010 et janvier 2011 dans
lesquels elle évoque une faute "impardonnable "de sa part et les
constats de l'agence de détective privée postérieurs à la séparation montrant
la réalité de leur relation, permettent de conclure que Mme Y... entretenait
une relation adultère avec celui-ci pendant la durée de la vie commune ; qu'en
raison de ce fait constitutif d'une violation grave et renouvelée des devoirs
et obligations du mariage imputable à l'épouse et rendant intolérable le
maintien de la vie commune au sens de l'article 242 du code civil, il y a lieu
de confirmer la décision du premier juge en ce qu'elle a prononcé le divorce
aux torts de l'épouse »
c’est l’entraîneur de
basket…
mais, dans un arrêt du 9 novembre 2016, la Cour de
cassation rappelle le principe : la séparation de fait des époux ne confère pas
à ces derniers, encore dans les liens du mariage, une immunité faisant perdre
leurs effets normaux aux torts invoqués , il est possible d'invoquer, à l'appui
d'une demande en divorce, des griefs postérieurs à la séparation de fait des
époux .
Après même l’ordonnance
de non-conciliation.
Voilà, mon gars, faut que tu le saches.
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