Dans les pays qui
entourent la France, la nation est symbolisée par un monarque constitutionnel
ou un président élu par le Parlement, sans réels pouvoirs.
Ils symbolisent alors
l’unité nationale.
La France a fait le
choix, en 1962, malgré les réserves des uns et des autres et notamment du
Premier ministre de l’époque, Michel Debré, d’un président élu au suffrage
universel doté de larges pouvoirs.
Un roi électif.
Initialement le
président présidait et le gouvernement gouvernait.
Assez curieusement,
alors même que l’ampleur intellectuelle des présidents paraissait s’affaisser, leur
pratique du pouvoir est devenue envahissante pour s’occuper de tout.
Tout remonte donc à l’Élysée.
Souvent il est dit
que l’IVe République était instable, mais les ministres restaient en poste plus
longtemps que les ministres de la Ve République qui font en général un ou deux ans,
laissant le pouvoir à l’administration.
De fait, la question
se pose vraiment de savoir s’il n’est pas temps de réformer ces institutions
pour les rééquilibrer.
Soit en faisant élire
le président par le Parlement.
Soit, plus simplement
peut-être, en maintenant le président élu au suffrage universel mais en lui
conférant des pouvoirs symboliques de représentation de la nation.
Avoir donc à l’Élysée
un symbole d’unité et en profiter, d’ailleurs pour modifier enfin ce protocole
archaïque de la république, ces laquais en jaquettes avec collier.
Car à quoi sert-il de
clamer partout les lumières de la révolution et pourtant de conserver un
monarque plus monarque encore que dans les monarchies européennes ?
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