Bien sûr, les
enfants, ces charmantes têtes blondes…
Mais, à l’intérieur,
que se passe-t-il ? La méfiance ici est plus de rigueur qu’en économie.
Hier, fillotte, toute
souriante, riante même, de me dire qu’elle m’avait marqué sur Facebook.
Le premier réflexe de
penser au marquage au fer rouge des esclaves ou des taureaux, mais ce n’est pas
ça.
C’est mentionner votre
nom sous un commentaire, ou autre, et vous en êtes rendu destinataire.
Elle avait donc,
gentiment, marqué tout à la fois son père et son frère.
Demandant au père s’il
fallait voir le frère ainsi.
Grand frère, du genre
de ce héros télévisuel appelé Pascal le grand frère qui vous a des côtés de
Superman domestique.
Il y avait donc une
vidéo qui montrait une jeune fille recevant au domicile familial un quelconque
gandin, bref un petit copain, de cette engeance par nature suspecte et nocive.
Le jeune homme,
visiblement, voulait faire subir à l’innocente jeune fille des choses tout à
fait condamnables.
Et le grand frère, ce héros, s’interposait
à tout moment, pourchassant à la fin l’importun à coups de balai.
De sa villégiature
londonienne le grand frère a fort justement commenté que le traitement était
trop soft.
Fillotte, mutine,
alors marqué son petit copain pour l'en informer.
Il m’a semblé utile
de préciser, par cette voie ludique, que le sabre du grand-père était à tout prendre
plus adapté que le balai.
Finalement, à quoi
sert-il, accroché sur le mur de l’entrée ?
Il y a des choses
voyez-vous qui ne doivent jamais changer dans l’éducation des enfants.
Jamais.
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