"...Les affaires religieuses sont affaire de conscience et par conséquent de
liberté. Le grand effort de la Révolution française a été pour
affranchir la politique et le gouvernement du joug des diverses
confessions religieuses. Nous ne sommes pas des théologiens, nous sommes
des citoyens, des républicains, des politiques, des hommes civils :
nous voulons que l’État nous ressemble et que la France soit la nation
laïque par excellence."
"... ce que nous voulons c’est la liberté partout et en premier lieu la
liberté de conscience assurée pour tous : mais avant tout, par-dessus
tout, nous considérons que la mise en œuvre de la liberté de conscience
consiste d’abord à mettre l’État, les pouvoirs publics en dehors et
au-dessus des dogmes et des pratiques des différentes confessions
religieuses, à mettre la France à l’abri aussi bien des empiètements du
sacerdoce que de l’empire. C’est là le commencement et la fin de la
liberté civile, qui engendre la liberté politique. »
Léon Gambetta, discours du 23 avril 1875 à Belleville.
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