Il existe, dans la justice, un vocabulaire
suranné, incongru peut-être en ces temps de dématérialisation.
La grosse, qui n’existe plus depuis 1975, je crois,
mais que nous continuons à faire vivre.
Des adages : « le juge est saisi par les parties »
C’est en procédure civile pour indiquer que ce
sont les justiciables qui lancent le procès et cela n’appelle aucun geste
physique violent, voire émasculateur.
Un autre : « on ne choisit pas son juge »
Pourtant les juges sont des hommes et des femmes
qui n’ont pas forcément un degré de compétence équivalent, non plus que le
diagnostic judiciaire.
Il arrive que certaines décisions donnent une
impression de surréalisme fracassant.
Mais on ne choisit pas le juge devant lequel le
dossier va être évoqué, d’ailleurs des tours de rôle existent, par exemple à Marseille,
de telle manière que ne puisse être prévu qui siège.
Surprise !
Reste que pendant les vacations, il est possible
de savoir qui tient l’audience…
Alors, si l’on ne choisit pas son juge, il est
toujours loisible de choisir une date.
Et parfois, conseillé.
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