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lundi 5 janvier 2015

Le client reconnaissant.


Il existe une espèce en voie de disparition.

Pas l’ours polaire, non ; mais le client reconnaissant.

Celui qui soudainement vous rappelle que vous n’êtes pas le rentier que certains décrivent, mais un professionnel dont l’action peut être efficace, et même sauver des destins de vie.


Ainsi, un vieil homme est venu ce matin au cabinet dont, pour tout dire, je me demandais s’il était mort car son état de santé était précaire et il avait fallu jongler avec une procédure de saisie immobilière pour que l’orientation déterminée par le juge de l’exécution soit la moins défavorable possible…

Cet homme-là est venu ce matin régler sa facture, tiré d’affaire.

Il a remercié son avocat, c’est-à-dire moi-même, de sa patience et de sa gentillesse, même si la vérité oblige à dire qu’il était arrivé à l’avocat de crier beaucoup pour éviter de périlleux chemins de traverse.

Je l’aime bien, ce vieil homme, venu une fois en rendez-vous avec celle que j’ai appelé sa fille, mais qui était sa femme ; comme il arrive que l’on me parle de ma fille, mais qui est ma femme.

Sauf que ce vieil homme-là a plus de cheveux que moi, mais moins de dents et plus d’années.


Dans le courrier du jour, des chèques et notamment, pour ma douce associée un chèque qualifié par le client de « bonus »

Rien à voir, je vous rassure, avec un bonus de trader, mais le geste est là.


La conclusion de tout cela est double :

-D’une part de rappeler que l’humain reste au cœur du métier d’avocat, ce qu’il faut 
-D’autre part, selon ce slogan d’une particulière modernité, ne jamais oublier : Valon & Pontier, les bons avocats pas chers qu’il vous faut !
 

Après tout, commencer l’année par un peu d’autopromotion ne peut pas faire de mal.

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