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samedi 10 janvier 2015

Complaisances françaises

Quand brille le soleil, chante l'oiseau, est douce la brise et sont belles les fleurs; quand tout va bien au village, que la paix et le travail sont là pour tous; alors, oui.

Oui, l'esprit peut se relâcher, la douceur de vivre arrondir les gestes, adoucir les mots et les moeurs en une paisible complaisance.

Complaisance est le mot venu à mon esprit ce matin,; cette tendance timorée à accepter, peu à peu, tout et son contraire, rien n'étant assez grave pour que la tête, avachie sur le fauteuil de la sieste de l'esprit, se redresse.

Qu'est devenue la République au delà des mots rabâchés, comme « la France est un grand pays »?

Ah oui? Qu'elle le montre enfin!
Elle paraît grand pays endormi sur un passé enfui.
Grand pays dont les habitants seraient des petits hommes?

Ce terroriste de l'intérieur, sanglant, horrible, qu'il va falloir combattre autrement que par des stylos et des hashtags, est aussi né de la paresse de la République.

Car ces monstres ignares qui tuent sont français, de ces quartiers abandonnés, dans lesquels on a fabriqué, à force de chômage et d'abandon, l'ignorance et la folie islamique.

L'islamisme est enfant de l'islam et il faudra bien que les musulmans l'assument comme les chrétiens ont à assumer leurs extrémistes, moins sanglants aujourd'hui qu'hier

Mais l'islamisme français est enfant de cette France complaisante envers elle-même qui, plutôt que d'actes de courage , se paie de mots enflés.

C'est une guerre qui est entamée, dont il faut dire le nom.

Mais c'est aussi une guerre à conduire contre cette complaisance française à accepter ce qui ne peut l'être, ce laxisme de l'esprit, dont Thévenoud est aussi le nom.

Au fait, Messieurs Sarkozy et Hollande: le Qatar est l'ami de la France, vraiment?

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