Quand
brille le soleil, chante l'oiseau, est douce la brise et sont belles
les fleurs; quand tout va bien au village, que la paix et le travail
sont là pour tous; alors, oui.
Oui,
l'esprit peut se relâcher, la douceur de vivre arrondir les gestes,
adoucir les mots et les moeurs en une paisible complaisance.
Complaisance
est le mot venu à mon esprit ce matin,; cette tendance timorée à
accepter, peu à peu, tout et son contraire, rien n'étant assez
grave pour que la tête, avachie sur le fauteuil de la sieste de
l'esprit, se redresse.
Qu'est
devenue la République au delà des mots rabâchés, comme « la
France est un grand pays »?
Ah
oui? Qu'elle le montre enfin!
Elle
paraît grand pays endormi sur un passé enfui.
Grand
pays dont les habitants seraient des petits hommes?
Ce
terroriste de l'intérieur, sanglant, horrible, qu'il va falloir
combattre autrement que par des stylos et des hashtags, est aussi né
de la paresse de la République.
Car
ces monstres ignares qui tuent sont français, de ces quartiers
abandonnés, dans lesquels on a fabriqué, à force de chômage et
d'abandon, l'ignorance et la folie islamique.
L'islamisme
est enfant de l'islam et il faudra bien que les musulmans l'assument
comme les chrétiens ont à assumer leurs extrémistes, moins
sanglants aujourd'hui qu'hier
Mais
l'islamisme français est enfant de cette France complaisante envers
elle-même qui, plutôt que d'actes de courage , se paie de mots enflés.
C'est
une guerre qui est entamée, dont il faut dire le nom.
Mais
c'est aussi une guerre à conduire contre cette complaisance française à
accepter ce qui ne peut l'être, ce laxisme de l'esprit, dont
Thévenoud est aussi le nom.
Au fait, Messieurs Sarkozy et Hollande: le Qatar est l'ami de la France, vraiment?
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