Les mots du premier
ministre parlant d’apartheid, en France, ne me choquent pas qui décrivent la
séparation entre les communautés, puisque communautarisme il y a, né des yeux
complaisamment fermés de chacun.
Dire ce mot, c’est
aussi éclairer la gravité d’une situation de ghettoïsation, d’ostracisation d’une
partie de la population sans aucunement, à l’évidence, excuser les
comportements délictueux ou criminels, rappelant ici que la notion d’incivilité
est une manière de ne pas dire la gravité de la réalité.
Si donc, depuis le 11
janvier 2015, il y a un avant et un après, cela concerne chacun.
Plus de complaisance
aucune envers les communautarismes, mais aussi alors envers le laxisme et la
gabegie des finances publiques qui privent les populations des aides dont elles
peuvent avoir besoin.
Chez nous, à
Marseille, la collecte des déchets est scandale financier, politique, et aussi
scandale envers les marseillais quand enquête après enquête, le temps de travail
des personnels considérés apparaît dérisoire, permettant parfois d’exercer un
autre travail non déclaré.
Une remise en ordre a
été tentée qui vise à demander aux agents de la propreté de travailler plus
pour se rapprocher de la normale, mesurément.
Et bien entendu ils entrent en grève (mais cela fait longtemps qu’ils sont entrés en grève comme on
entre en religion) pour demander des embauches.
De cela, les
marseillais du Nord comme du Sud en ont assez.
Non Monsieur, que vous le voulez ou non, le communautarisme n’existe que dans la tête de ceux qui communautarisent…
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