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jeudi 22 janvier 2015

Marseille, entre apartheid et poubelles.


Les mots du premier ministre parlant d’apartheid, en France, ne me choquent pas qui décrivent la séparation entre les communautés, puisque communautarisme il y a, né des yeux complaisamment fermés de chacun.
Dire ce mot, c’est aussi éclairer la gravité d’une situation de ghettoïsation, d’ostracisation d’une partie de la population sans aucunement, à l’évidence, excuser les comportements délictueux ou criminels, rappelant ici que la notion d’incivilité est une manière de ne pas dire la gravité de la réalité.
Si donc, depuis le 11 janvier 2015, il y a un avant et un après, cela concerne chacun.
Plus de complaisance aucune envers les communautarismes, mais aussi alors envers le laxisme et la gabegie des finances publiques qui privent les populations des aides dont elles peuvent avoir besoin.
Chez nous, à Marseille, la collecte des déchets est scandale financier, politique, et aussi scandale envers les marseillais quand enquête après enquête, le temps de travail des personnels considérés apparaît dérisoire, permettant parfois d’exercer un autre travail non déclaré.
Une remise en ordre a été tentée qui vise à demander aux agents de la propreté de travailler plus pour se rapprocher de la normale, mesurément.
Et bien entendu ils entrent en grève (mais cela fait longtemps qu’ils sont entrés en grève comme on entre en religion) pour demander des embauches.
De cela, les marseillais du Nord comme du Sud en ont assez.

1 commentaire:

  1. Non Monsieur, que vous le voulez ou non, le communautarisme n’existe que dans la tête de ceux qui communautarisent…

    France

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