C'est
une histoire d'enterrement.
D'un
très vieil homme .
Quelques
personnes, la fraternité de l'amitié.
Et
le prêtre, de permanence peut-être, dans ce funérarium, qui
devient habituel.
Sa
tendresse humaine devant le cercueil ouvert.
Sa
tendresse humaine devant le cercueil fermé.
Le
rite, sobre, devant une assistance clairsemée et laïque.
Le
rappel de la seule loi religieuse qui vaille: celle de l'amour.
Un
rayon se soleil est passé à travers les verrières.
Le prêtre a dit qu'il prierait demain pour le mort et pour nous.
Il
a demandé que l'on prie pour lui.
Pour
qu'il puisse faire aussi des baptêmes et des mariages.
Pas
que des enterrements.
Il
a raconté sa requête à l'évêque Georges, prénommé comme lui.
A-t-il
parlé de dragon, ou pas? je ne sais plus.
En
tous cas, il parait que quand on va voir l'évêque, il faut faire
une génuflexion.
Sévère,
le Georges.
Mais
lui, qui a 78 ans, il est resté coincé et dû demander à l'évêque
de le relever.
Pas
content l'évêque.
Alors,
pour les baptêmes et les mariages, tintin.
Des
enterrements, encore et encore .
Nous
n'étions pas beaucoup, mais nous riions
Sauf
le mort évidemment.
Et
encore, allez savoir.
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