« Après avoir
jusqu'au dernier moment adressé aux parisiens nos exhortations de courage et de
fermeté, nous voulons maintenant crier à tous les français le mot d'ordre de
résistance. Le gouvernement au pouvoir a été désigné, soutenu à cause de son
programme essentiel : tenir, ne jamais faiblir. Ce gouvernement ne saurait
capituler sans se renier lui-même. Il ne saurait mettre bas les armes par une
simple décision. Sa décision ne saurait sortir de la ligne choisie, convenue,
adoptée, sans que le pays soit d'abord, consulté, prévenu. Ou bien ce serait
une escroquerie morale dont aucun Français n'a le droit d'accuser un autre
Français, ce dernier fût-il son pire adversaire politique. Tous les citoyens
doivent donc être prêts à la résistance totale, et jusqu'au bout. La famille
P.S.F. au seul service de la nation entière doit donner l'exemple...Une seule
consigne, quoi qu'il arrive, consigne de gouvernement, consigne civique :
Résistance »
c’est un texte, publié le 16 juin 1940, du
colonel François de la Rocque, fondateur du parti social français, avant la
deuxième guerre, membre avant cela des croix de feu , qui fut déporté et dont
le général De Gaulle dit de lui : « à la mémoire du colonel de La Rocque,
à qui l'ennemi fit subir une cruelle déportation pour faits de Résistance et
dont, je le sais, les épreuves et le sacrifice furent offerts au service de la
France. »
Ce qui compte, en
temps de guerre, ce n’est pas que le combattant ait les mêmes idées que soit,
il peut en avoir d’autres, que l’on exècre même.
Ce qui compte, c’est
de tirer dans le même sens.
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