La
vie, voyez-vous, n'a rien de difficile, il suffit d'avoir la recette
du comportement idoine pour traverser les jours.
Nullement
faut-il être sprinter, ni même marathonien; pourquoi cette idée de
course?
Et
puisque les tempêtes nous sont annoncées journellement par les
oracles de BFM TV, le béotien pourrait croire qu'il faut être marin
à la barre dans un océan tumultueux; mais non.
Il
faut avoir la lourdeur du solide percheron, celui qui tirait les
omnibus ou les charrettes ou les charrues.
Lourd,
solide, ferme et régulier.
Oui,
mais ça ne suffit pas, en effet le percheron ne choisit pas son destin et
c'est bien le choix pensé qui caractérise l'homme sage.
Car
la vie nécessite aussi la sagesse qui naît de la pensée transmutée
en action libre.
Il
faut donc être philosophe aussi.
C'est
donc tout simple: pour traverser les jours sans encombre jusqu'au
repos dernier, salvateur néant, il faut être un percheron
philosophe.
Personne
n'a jamais rencontré un percheron philosophe?
C'est
évidemment une énigme, sur laquelle il nous faut réfléchir, en
marchant, en tirant l'omnibus de ses jours, mais en choisissant librement la direction suivie.
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