Parfois, voyez-vous,
me manque l’odeur de la campagne ; l’herbe grasse, la terre lourde, l’humidité
du soir.
J’y pense, de temps à
autre, en marchant sur les trottoirs gris de cette grande ville.
Je sais que ce soir l’odeur
ne sera même pas celle des pots d’échappement, mais celle des poubelles avec la
vision des sacs crevés et peut-être, des rats festoyant ; les seuls à se
réjouir de l’affaissement de cette ville de Marseille entre syndicalistes
égoïstes et obtus et politiques égoïste et repus.
Allez, imaginons une
odeur autre.
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