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lundi 2 juin 2014

Du décalage au djihad


On peut avoir une enfance brisée sans pour autant, un jour, prendre une arme et aller tuer le juif, ce bouc émissaire idéal.
Tariq Ramadan n'a-t-il pas évoqué, égal à lui-même, la possibilité que les victimes de Bruxelles soient des espions israéliens ? Et alors, faudrait  les tuer ?
Mais, une fois qu'on a dit ça, on peut aussi dire que depuis 40 ans, dans ces cités abandonnées dans lesquelles sont déshérence  et absence de travail sont, au fur et à mesure, peut-être arrivées des bêtes.
J'entends d'ici les belles âmes…
Des bêtes, oui, des êtres  perdus contre lesquels les gentils tweets de Mme Taubira  ne pourront absolument rien non plus que la contrainte pénale ; trop tard, ils sont perdus.
Contrainte pénale, pourtant, qui est une bonne idée, parce que depuis le temps que l'on sait que la prison détruit  nos jeunes il serait bien de faire quelque chose, avant.
Alors le législateur fait des textes, dans un sens ou dans un autre en veillant, bien sûr, à ce que de toute façon l'argent pour assurer l'exécution ne soit jamais là.
Ce qui signifie que la contrainte pénale, sans argent, n'aura de contrainte que le nom.
Et que la prison, sans argent, restera l'engrais du vice.
Peut-être le temps est-il venu, comme à chaque fois, c'est-à-dire en vain, de la tolérance zéro.
Tolérance zéro à l'égard de l’hypocrisie.
Dans cette histoire, chacun a raison, en fait.
Madame Taubira comme madame Dati, mais chacune  ne parle pas de la même chose, car il parait évident que l’idéologie politique contribue au pourrissement des choses, pour le grand bonheur des assassins.

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