On adopte parce que l'on aime, mais l'administration fiscale veille qui n'aime pas l'amour.
En fait, elle aime surtout faire rentrer des sous dans les
caisses de l'État et, à cet égard l'adoption simple est, pour elle, comme un
eczéma.
En effet les adoptés simpled qui soit dans leur minorité et pendant
cinq ans au moins, soit dans leur minorité et leur majorité et pendant 10 ans
au moins ont reçu de l'adoptant des secours et des soins non interrompue
bénéficient de la dérogation prévue par l'article 786 alinéa 2, 3° du code
général des impôts, c'est-à-dire que les droits de mutation sont versés selon
le barème applicable aux héritiers en ligne directe, ce qui est évidemment plus
favorable.
Dans un arrêt du 6 mai 2014 la Cour de cassation casse un
arrêt de cour d'appel qui pour rejeter la dérogation favorable à l'héritier
avait retenu qu'il était de principe que l'adoptant devait assurer la totalité
des frais d'éducation et d'entretien de adopté pendant la période requise alors
que la notion de secours et de soins ininterrompus n'impose pas une prise en
charge exclusive mais seulement continue et principale de l'adopté simple par
l'adoptant.
Qui expliquera à l'administration fiscale, cette vile pieuvre, qu’aimer ce n'est pas posséder
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