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jeudi 5 juin 2014

L'exaspération des Avocats!



Sous le nom d'avocat, sont en fait des professions différentes et l'on peut s'interroger sur l'opportunité qu'il y a eu à unir les grands cabinets d'affaires avec la profession d'avocat judiciaire plus traditionnelle.

La profession fait parfois penser à l'Europe qui veut amalgamer des situations différentes ce qui conduit non pas forcément à son renforcement, mais peut-être à une forme de dilution.


Mais il apparaît aujourd'hui, en tout cas, une même exaspération.

Pour les cabinets d'affaires qui souffrent certainement de la crise économique, l'exaspération sera dans la suspicion systématique dont la profession est l'objet, au-delà de toute raison, parfois comme si la république fonctionnarisée détestait ou jalousait ces riches!

Pour les cabinets moyens qui souffrent aussi de la crise économique quand leur clientèle et celle des classes moyennes ou des petites et moyennes entreprises qui n'en peuvent plus, s’ajoutent les lourdeurs de charges et de gestion accumulées au fil des ans et les adaptations mal pensées souvent à subir (Ah, cette procédure électronique !)

Pour les tous petits, ceux qui fonctionnent tout seul avec un téléphone portable et les AJ parfois, s'ajoutent la misère et, souvent, le mépris des juges.


De tout cela le pouvoir et je parle ici des fonctionnaires de Bercy et de la Chancellerie, comme des politiques, ne parait pas avoir conscience dont les logiciels de pensée datent du siècle dernier .
Ils ne savent en fait qu'imaginer réglementations supplémentaires, impositions supplémentaires, lourdeurs.

Comment ces gens-là ont-il pu concevoir de faire financer l'aide juridictionnelle par une taxe sur le chiffre d'affaires de la profession qui doit le recevoir?

Ils en sont à gratter l'os, ils sont métastases.

Bien sûr les mouvements organisés par la profession d'avocat ne sont jamais idéaux, je ne suis pas bien certain que soit en grève du cabinet de Monsieur Burguburu, président du Conseil national des barreaux.

Mais il y a dans la profession un sentiment d'exaspération et celui-là est commun à tous ses membres.


Finalement, de Voltaire ce pays paraît n'avoir plus guère que la promotion énarchique


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