Le brave citoyen se dit qu'une réforme territoriale doit
prendre en compte l'histoire des populations, la géographie, la démographie, les
transports, les synergies économiques.
Qu’elle est un regard de la France à vingt ans.
Bref, il se dit qu'il ne s'agit pas simplement d'austérité budgétaire
mais de perspectives.
Alors, le brave citoyen, quand il prend son café et entend
dire que tout cela a été décidé dans l’urgence, au Palais de l'Élysée, entre
amis et énarques, en écoutant Ségolène, en intégrant des données purement
électorales pour ne pas, notamment, unir le Nord et la Picardie ; en ne
voulant pas faire de peine à quelques amis politiques ; Le citoyen, il se
prend la tête dans les mains !
D'ailleurs, s'il est probable que cette réforme ainsi sottement
conçue, dont on a l'impression qu'elle vise plus, naïvement, à satisfaire
l'immédiate actualité que l'avenir du pays n’aille jamais, par la force des choses, à terme ;
j'observe qu'elle génère déjà de la colère.
Je crois, si l’on continue ainsi, que vont reprendre les
guerres de Hollande….
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