Le Barreau de Marseille a donc décidé demain, 5 juin, d'une
grève.
En raison du mauvais traitement réservé à la profession
d'avocat, dans le secteur assisté d'abord, de manière générale ensuite.
Ce sera donc un mouvement national dans lequel la profession
manifestera son unité.
Mais, parfois, j'aimerais que cette profession ait une
mentalité d'éboueur marseillais.
Ceux-là conservent toujours leur fini-parti dont chacun sait,
dans la manière dont il est pratiqué, l'indécence.
Mais ils font peur.
Les avocats ne font pas peur.
Ils font grève, un jour ; cela ennuie un peu et incitera
peut-être à la prudence le pouvoir, pour quelques mois, mais celui-ci a le
temps pour lui.
Après tout, de mémoire, il y a eu une grande grève aussi en
2000 je crois, avec une réévaluation et puis plus rien depuis 15ans.
En fait, il faudrait que la profession soit crainte et pour
cela qu'elle cesse toute désignation dans le secteur assisté, de manière
illimitée, comme le font les éboueurs, jusqu'à avoir obtenu satisfaction.
Probablement n'est-ce pas possible, car sinon cela aura
aurait été fait, je suppose…
Mais je crois que c'est vers cela qu'il faut tendre, quitte
à préparer des caisses de solidarité.
Être aussi craint que les éboueurs de Marseille…
Parce que, vous savez, la taxe sur le chiffre d’affaires des
avocats pour payer les avocats, elle reviendra.
Peut-être pourra-t-on demander à madame Taubira, devenue
défenseure des droits, de défendre les avocats ; pour une fois.
En attendant, penser comme un éboueur marseillais !
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