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mardi 27 mai 2014

Le peuple pataud, rustaud et sot.


On peut le trouver pataud, rustaud, sot ; mais il est le peuple.

Le principe démocratique est que le peuple vote et que les élus respectent sa volonté puisqu'il est le peuple souverain.

Le malaise de la démocratie française vient du fait, aussi, que les élus estiment qu'ils sont là pour éclairer le peuple qui ne sait pas puisqu'il est pataud, rustaud et sot.

Peut-être l'est-il, mais il est le peuple souverain !

Qui peut nier que l'Europe à laquelle le peuple souverain pense et auquel il adhère et une Europe de coeur entre quelques pays proches mais n'est pas ce grand marché économique qui parait s’accroître sans fin malgré les votes successifs le rejetant ?

Le peuple adhère à l’idée d’une Europe de citoyens, pas de consommateurs.

Qui peut nier que le peuple souverain souhaite depuis des décennies une réforme de l'État, le non-cumul des mandats politiques, leur limitation dans la durée, une égalité de traitement entre secteur public et secteur privé, la chasse à tous les gaspillages, une rigueur de comportement etc. etc. ?

Finalement à force pour l’élite de considérer qu'elle doit guider le peuple plutôt que de lui obéir et de s'aveugler ainsi, s’exonérant elle-même de tout, cela conduit à cette espèce de déliquescence de la république à laquelle nous assistons jour après jour, rage au coeur et poings serrés.

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