L'avocat récupère du syndic les procès-verbaux d'assemblée
générale, les convocations et autres
notifications et lève une fiche hypothécaire.
Bref, il fait sa tambouille procédurale.
Ainsi un brave homme avait été condamné par jugement, représenté par un mandataire et les sommes
avaient été réglées.
Un autre jugement intervient quelques années plus tard, il y
a deux ou trois ans, qu’il convient de mettre à exécution et, malheureusement,
par le biais d'une saisie immobilière.
Dans le cadre de celle-ci, problème ; il y a impossibilité de parvenir à récupérer
des services de l'État civil de Nantes un acte de naissance.
Or le juge de l’exécution, après l’audience d’orientation,
demande une preuve de vie du débiteur quelque peu centenaire maintenant
Petit à petit l'oiseau fait son nid et l'avocat avance et,
ainsi on apprend que le mandataire est le petit-fils mais que le débiteur
lui-même est mort.
En 1988.
Ah oui, quand même !
Toujours pas au demeurant d'acte de naissance mais les
derniers renseignements montrent une voyelle qui a changé et qui pourrait
laisser penser que dans son acte le notaire s'est trompé, d’où ces recherches
vaines.
Cela étant, s'il paraît qu'en Corse les morts peuvent voter,
je m'interroge grandement sur la valeur
juridique d'un jugement rendu à
l'encontre d'une personne morte depuis 25 ans c’est-à-dire avant même l’introduction de l’instance et l’avènement du siècle…
Voulez-vous que je vous dise ; ce dossier est un tantinet
préoccupant…
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