La contrainte pénale consiste dans l’obligation pour la
personne condamnée d’être soumise, pendant une durée comprise entre six mois et
cinq ans et qui est fixée par la juridiction, à des mesures d’assistance, de
contrôle et de suivi adaptées à sa personnalité et destinées à prévenir la
récidive en favorisant son insertion ou sa réinsertion au sein de la société,
tout en respectant certaines obligations ou interdictions justifiées par sa
personnalité ou les circonstances de l’infraction selon la définition retenue.
C'est une alternative à la prison et, celle-ci étant criminogène,
une bonne mesure dans son principe.
Simplement, hormis pour ceux qui vivent dans des lieux protégés,
force est de constater que les faits de violence gratuite se multiplient et que
la délinquance est moins structurée qu’au bon temps de Mémé Guérini
pour rester marseillais. (Mémé, c’est pas Jean-Noël)
La société a généré des brutes sans âmes auxquelles il est
difficile d'opposer le seul discours poétique twitté élégamment par Madame Taubira, meilleure poétesse que ministre, probablement.
Dès lors, la contrainte pénale est à manier avec prudence et
c'est la raison pour laquelle le projet prévoyait de la limiter à des
infractions dont la peine est inférieure à cinq ans d'emprisonnement.
Mais la commission des lois a proposé de l'étendre à tous
les délits, dont le rapporteur, je crois à quelque peu maladroitement évoqué le
tapotement des fesses d’une nièce accorte par un oncle aviné, pour indiquer que
tout ça n'était pas grave.
Il doit être tonton, le monsieur.
Pas de ma famille, heureusement!
Pas de ma famille, heureusement!
Mais, elle, oui !
En fait Madame Taubira
a trahi le Président de la république.
Elle s'est fait gronder avec la méchanceté que l'on connaît
à François Hollande.
Elle a été privée de cachou !
Ce qui fait un peu peur, c'est l'autisme gouvernemental et,
pour tout dire, le complet amateurisme du législateur.
Il faudrait vraiment ouvrir les fenêtres du Palais Bourbon
pour qu’il entende la voix du peuple, même si le peuple, c’est laid pour ces gens-là.
Sauf que les délinquants, c’est le peuple qui les fréquente,
pas les édiles.
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