Le fait pour un assuré de signer la page 3 d’une proposition
d'assurance comportant en page 2 des mentions indiquant, par exemple, qu’il n'avait subi aucune suspension de permis au
cours des cinq dernières années, n'est pas suffisant, car il appartient à la compagnie d'assurances de
produire les réponses que l'assuré a apportées aux questions précises qui lui
ont été posées lors de la conclusion du contrat notamment dans le formulaire de
déclaration du risque.
À défaut la compagnie d'assurances ne pourra pas se
prévaloir de la fausse déclaration intentionnelle de l'assuré.
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