Il ne s'agit pas ici de fouet, mais de chemin.
En matière de servitude il existe le fonds dominant qui en
bénéficie et le fonds assujetti qui la subit.
On pourrait presque s'étonner que nos députés n’aient pas
encore imaginé de changer cette terminologie tant ils aiment changer les mots.
Toujours est-il que si un fonds est soumis, il ne l’est néanmoins pas jusqu'au bout ; c'est-à-dire
qu'il n'est pas question que le fonds assujetti supporte la charge des ouvrages
nécessaires pour user ou pour conserver la servitude.
S'il apparaît, par exemple, qu'un mur de soutènement nécessaire à l'exercice de
cette servitude nécessite des travaux, ils seront à la charge du propriétaire
du fonds dominant ; hors convention particulière.
Un peu de baume pour le soumis…
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