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samedi 29 mars 2014

Avocats; le retour du stage.

Quand j'ai commencé à faire le bavard, c'était au siècle dernier.
Il n'y avait pas d'ordinateur, ni même de télécopie.
De courriels point; le bon vieux courrier avec le facteur-roi.
Et le stage durait cinq ans.
Cinq ans de stage obligatoire chez un avocat avant de pouvoir visser sa plaque.
Cinq ans pour se construire un début de clientèle permettant de vivre de son travail.
Le stage a été supprimé et la situation économique a généré de la précarité.
Et de l'insécurité juridique pour la clientèle, aussi.
On nous parle maintenant d'un examen national.
Et de l'obligation d'une période de collaboration chez un autre avocat pour le jeune diplômé.
C'est, en fait, le retour du stage.
Bien sûr, la profession est contre le numerus clausus, se glorifie le Conseil national des barreaux.
Mais que deviendra celui qui ne trouvera pas de collaboration?
N'est-ce pas, en fait, un numerus clausus qui avance voilé?

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