J'ai beaucoup de compassion pour les banlieusards
d'Île-de-France, leurs trajets longs et pénibles dans ces RER pouvant parfois
leur sembler bétaillères.
Je peux, moi, sans les narguer aucunement, me rendre à pieds au cabinet.
Il y a des rues, cependant où il faut faire attention, non pas à cause des crottes de chiens, mais des trous
noirs dans les plaques de services des
uns ou des autres, se trouvant sur les trottoirs.
Sans faire de sexisme, il y a un vrai danger pour les filles
et leurs talons.
J'en ai repéré un, de trou, très dangereux, et surtout très
vieux, genre trou fossile.
Le problème, ici, c'est que quand vous dites à un élu qu'il
y a à tel ou tel souci, il vous répondra immanquablement que cela ne dépend pas
de lui, mais de la communauté urbaine, du conseil général, ou de la mairie
centrale, ou de la mairie de secteur, selon sa situation élective qui variera d’ailleurs
avec le temps.
Je ne sais pas si la légende est vraie qui dit qu'en deçà de
Montélimar les moeurs sont différentes, mais on rêverait, simplement, de gens
qui travaillent ensemble de concert, pour le bien public.
Parce qu'ici, pour tout dire, on a l'impression que,
nuitamment les élus se réunissent entre eux dans une salle discrète et font des
études comparatives pour savoir qui a la plus grosse.
Je n’ai pas la réponse.
C'est cela qui explique, peut-être, à côté du Mucem, le
palais de la Méditerranée, beau bâtiment, certes, mais qui aurait gagné à être
plus éloigné pour préserver tant lui-même que la perspective du Mucem
concurrent.
C'est cela, encore, qui fait que les marseillais, à l'heure
du vote à venir vont réfléchir à la
question suivante :
Qui c'est le moins pire ?
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