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lundi 10 mars 2014

Les trottoirs de Marseille





J'ai beaucoup de compassion pour les banlieusards d'Île-de-France, leurs trajets longs et pénibles dans ces RER pouvant parfois leur sembler bétaillères.

Je peux, moi, sans les narguer aucunement, me rendre à  pieds au cabinet.

Il y a des rues, cependant où  il faut faire attention, non  pas à cause des crottes de chiens, mais des trous noirs  dans les plaques de services des uns ou des autres, se trouvant sur les trottoirs.

Sans faire de sexisme, il y a un vrai danger pour les filles et leurs talons.

J'en ai repéré un, de trou, très dangereux, et surtout très vieux, genre trou fossile.

Le problème, ici, c'est que quand vous dites à un élu qu'il y a à tel ou tel souci, il vous répondra immanquablement que cela ne dépend pas de lui, mais de la communauté urbaine, du conseil général, ou de la mairie centrale, ou de la mairie de secteur, selon sa situation élective qui variera d’ailleurs avec le temps.

Je ne sais pas si la légende est vraie qui dit qu'en deçà de Montélimar les moeurs sont différentes, mais on rêverait, simplement, de gens qui travaillent ensemble de concert, pour le bien public.

Parce qu'ici, pour tout dire, on a l'impression que, nuitamment les élus se réunissent entre eux dans une salle discrète et font des études comparatives pour savoir qui a la plus grosse.
Je n’ai pas la réponse.

C'est cela qui explique, peut-être, à côté du Mucem, le palais de la Méditerranée, beau bâtiment, certes, mais qui aurait gagné à être plus éloigné pour préserver tant lui-même que la perspective du Mucem concurrent.

C'est cela, encore, qui fait que les marseillais, à l'heure du vote à venir  vont réfléchir à la question suivante :

Qui c'est le moins pire ?

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