Dans un procès, quand le juge ne sait pas, ça arrive, il désigne un expert.
L'expert devra lui donner un éclairage technique sur le
litige à résoudre.
Des experts, il y en a de toutes sortes, certains qui sont
très bien ; d'autres qui font un peu peur, ou très peur, ou qui donnent envie
de partir en courant.
Des jeunes et des vieux, des sympas et des prétentieux.
C'est un peu la loterie, il suffit de tomber sur le bon, au
sens figuré.
L'expert va donc organiser des réunions qui s'appellent des
accédits.
C'est comme ça, nous autres on a notre langage et,
notamment, quand on écrit à un expert, cela s'appelle un dire.
Un dire est écrit, sans paradoxe aucun.
Avant d'organiser son accédit, l'expert, s'il est correct, va
prendre les convenances des avocats.
C'est joli comme tout le mot de convenances, cela consiste à
vérifier que l'on peut trouver une date qui emmerde le moins possible les uns
ou les autres pour parler aux français les yeux dans les yeux.
Ce matin un brave expert a envoyé par courriel une feuille
de convenances possibles.
J'allais gentiment mettre une croix sur un lundi quand je me suis aperçu que c'était celui de Pâques.
Vouloir convoquer un accédit le jour de Pâques, ce n'est pas convenable, c'est
très inconvenant et cela ne ferait pas rire du tout le sympathique Pape
François qui va lui sonner les cloches!
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