Le Grand Confinement aura été une épreuve sévère et ses lendemains ne sont guère joyeux. Essayons de garder le sourire.
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vendredi 7 mars 2014
La virgule de trop !
J’ai décidé aujourd’hui de rester à la maison.
Avec ce sentiment d’étrange culpabilité que ceux pour qui le travail… et encore, et encore…
On se doit, voyez-vous, on se doit…
Foutaise !
Le monde survivra, à mon absence.
Et puis, les courriels, invasifs.
Une certaine fatigue que l’on ressent, qui fait que l’intellect broute.
Et puis, hier, ce moment là, dérangeant.
C’est que, voyez-vous, l’avocat dicte.
Non plus en sténo, sauf des antiques, peut-être.
Mais à un dictaphone pour l’assistante, ou le logiciel de dictée vocale ; les deux pour ma part.
Alors, je me suis entendu parler à ce client là, au téléphone et je me suis entendu, entre deux phrases, dire distinctement, après un arrêt : virgule.
Gênant ; la virgule de trop.
Point
Dans la vraie vie, je suis avocat à Marseille; sérieux, voire triste comme blanchâtre parisien. Ici, c'est récréation!
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