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lundi 24 mars 2014

Marseille, une victoire par défaut.



Parfois, dans les procès, l'adversaire ne se présente pas et le tribunal rend alors une décision par défaut.

C'est une victoire, certes ; mais en creux.

Il me semble, qu'à Marseille, la victoire de la droite au premier tour des élections municipales est une victoire par défaut.

La chute de quatre points du taux de participation par rapport aux élections de 2008 est, en ce sens, révélatrice.

Le parti socialiste s’est effondré.

Passons sur l'aspect un peu caricatural des candidats des uns et des autres pour rappeler que le président du Conseil général, mis en examen pour association de malfaiteurs, est toujours là.

Pour rappeler que les candidats qui disent s’en  désolidariser ne sont pas allés  jusqu'à le mettre en minorité au Conseil général.

Ainsi, Mme Carlotti, qui a gagné son siège de député également par défaut, tant Monsieur  Muselier est impopulaire à Marseille, n'a jamais voté contre Monsieur Guérini.

Tout au plus s'est-elle courageusement  abstenue, ce qui est hypocrite.

J'ai le sentiment que tant que le parti socialiste n'aura pas, à Marseille, un minimum d'honnêteté, intellectuelle, il restera regardé avec la plus grande méfiance par le corps électoral.

Et, pour émettre une opinion ; c'est sain.

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