Parfois, dans les procès, l'adversaire ne se présente pas et
le tribunal rend alors une décision par défaut.
C'est une victoire, certes ; mais en creux.
Il me semble, qu'à Marseille, la victoire de la droite au
premier tour des élections municipales est une victoire par défaut.
La chute de quatre points du taux de participation par
rapport aux élections de 2008 est, en ce sens, révélatrice.
Le parti socialiste s’est effondré.
Passons sur l'aspect un peu caricatural des candidats des
uns et des autres pour rappeler que le président du Conseil général, mis en
examen pour association de malfaiteurs, est toujours là.
Pour rappeler que les candidats qui disent s’en désolidariser ne sont pas allés jusqu'à le mettre en minorité au Conseil
général.
Ainsi, Mme Carlotti, qui a gagné son siège de député
également par défaut, tant Monsieur Muselier est impopulaire à Marseille, n'a
jamais voté contre Monsieur Guérini.
Tout au plus s'est-elle courageusement abstenue, ce qui est hypocrite.
J'ai le sentiment que tant que le parti socialiste n'aura pas, à
Marseille, un minimum d'honnêteté, intellectuelle, il restera regardé avec la
plus grande méfiance par le corps électoral.
Et, pour émettre une opinion ; c'est sain.
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