Certains couples vivent leur divorce comme une guerre.
La guerre contre celui ou celle que l'on a aimé, devenu l'ennemi primordial.
La raison souvent est absente de ces tristes combats où il s'agit parfois de détruire l'autre, de lui faire du mal; le plus possible, au soleil fou de la vengeance intime.
Seulement, voilà, dans ce champ de bataille qu'est devenu la famille décomposée, les enfants apparaissent souvent comme des victimes collatérales que les parents détruisent allègrement, trop occupés qu'ils sont de leur combat de désamour.
Il faut rappeler que dans le divorce, chaque fois qu'il y a lieu de se pencher sur le sort des enfants, c'est l'intérêt de ceux-ci qui prime!
Ainsi le principe posé, sain s'il en est, est que l'autorité parentale sur les enfants est exercée en commun.
Dans une de ces guerres noires et incertaines du divorce, il a fallu aller jusqu'à la Cour de Cassation pour que celle-ci rappelle que l'exercice en commun de l'autorité parentale ne peut être écarté au profit d'un exercice unilatéral que si l'intérêt de l'enfant l'exige!
C'est en quelque sorte, ici aussi , l'enfant roi; d'un royaume cependant de misère.
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