Le poète a écrit:
"Je ne juge pour ainsi dire jamais un homme sur ce qu'il dit mais sur le ton dont il le dit".
(Pensées, p.48, Gallimard, 1934)
Avez-vous remarqué, en effet, combien ce qui compte est la vibration qui accompagne le mot ?
C'est elle qui dit la félonie, la trahison ou la méchanceté.
Celui qui crie fort peut être un agneau, comme celui qui susurre, un loup.
La prudence, vertu cardinale, conduit à ne pas tant écouter ce qui est dit que la manière dont c'est dit.
Voulez-vous que je vous dise: les poètes sont gens raisonnables!
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