Jean Noël Guérini a
donc démissionné du parti socialiste avant que d'en être exclu le lendemain.
Il a précisé qu'il se représenterait aux élections
sénatoriales, qu'il allait créer un parti
et ne courait aucun risque d'être mis en minorité au Conseil général.
Son adversaire politique principal, virulent s'il en est,
Jean-Claude Gaudin a appelé à respecter la présomption d'innocence, Monsieur Guérini paraissant quelque peu mis en examen
de façon répétitive…
Les socialistes se sont réjouis de son départ, mais une
question me taraude.
Si l'on prend la liste des élus au Conseil général, on s'aperçoit
que la majorité de Monsieur Guérini est
socialiste et on sait bien que jamais personne n'a voté contre lui de
sa majorité.
Un jour de folie, Madame Carlotti s'est témérairement abstenue.
De deux choses l'une, ou Monsieur Guérini est cet être infâme que dit désormais le parti
socialiste et alors pourquoi ne le met-il pas en minorité ?
Où il ne l'est pas et
alors pourquoi avoir voulu l’exclure ?
De mauvaises langues disent que lors des dernières élections
municipales Monsieur Guérini s’est vengé de ceux qui l’avaient trahi et a
favorisé l’élection de Jean-Claude Gaudin
Peut-être alors, aujourd'hui, les socialistes marseillais cesseront
ils d'être hypocrites.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire