Un homme marié peut-il valablement signer un contrat de courtage matrimonial en vue de trouver une compagne ?
La question s'est posée quand, 15 jours après une ordonnance de
non-conciliation, un brave homme a contracté avec une agence
matrimoniale dénommée centre national de recherche en relations humaines
(Ca a l'air aussi scientifiques que le CNRS)
Il avait donc coché dans la case 'divorcé', ce qu'il n'était pas.
La nullité du contrat avait été soulevée, comme ayant une cause
contraire à l'ordre public et aux bonnes moeurs, le signataire étant
marié.
Mais la
Cour de Cassation a estimé que le contrat de courtage matrimonial ne se
confond pas avec la réalisation d'un mariage ou d'union stable.
En fait, il y a offre de rencontres en vue de la réalisation d'un mariage ou d'une union stable.
L'objet du contrat, c'est donc la rencontre, et pas la réalisation, obligatoirement, du mariage ou de l'union stable.
En quelque sorte, l'essayer n'est pas obligatoirement l'adopter.
Et donc, la Cour de Cassation, par un arrêt du 4 novembre 1011 (10-20114), a estimé qu'un homme marié pouvait contracter avec une agence de courtage matrimonial.
Nous pouvons cependant supputer, qu'en dehors d'une procédure de
divorce, si un homme marié contracte ainsi, il pourrait être considéré
par un juge pointilleux qu'il y a faute commise à l'égard de son
conjoint, si celui-ci, étonnamment intolérant, s'offusquait de la chose
Je crois que tu as raison. Poursuivre son bonhome de chemin
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