"Je pris par la Corniche. Juste pour avoir la baie de
Marseille plein les yeux, et la suivre ainsi qu’une guirlande de Noël. J’avais
besoin de me convaincre que cela existait. De me convaincre aussi que Marseille
est un destin. Le mien. Celui de tous ceux qui y habitent, qui n’en partent
plus. Ce n’était pas une question d’histoire ou de traditions, de géographie ou
de racines, de mémoire ou de croyances. Non, c’était ainsi. Simplement. On
était d’ici, comme si tout était joué d’avance. Et parce que, malgré tout, nous
ne sommes pas sûrs que ce n’est pas pire ailleurs."
Chourmo
Jean-Claude Izzo
Mais nous ne sommes pas sûrs de l'inverse...
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