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lundi 28 avril 2014

Traité TAFTA: vers la dictature des entreprises transnationales?

Ainsi donc, dans le secret, se négocie le traité TAFTA voulant instituer une zone de libre-échange entre les États-Unis et l'Union européenne.

Le citoyen éprouve un sentiment de malaise, parce que le mandat donné aux négociateurs européens est  secret, parce que la Commission européenne, d’obédience néolibérale, comme les représentants de L’Union européenne représentent un déficit démocratique à mettre cependant à la charge des chefs d'État qui les ont désignés et qui ont fait le choix de mandater des personnes ne risquant aucunement de leur faire de l'ombre, au risque de laisser le citoyen européen brûler sous le soleil.

Ce sont bien  les chefs d’Etat qui ont mis en place les Barroso, Van Rompuy et lady Ashton, qui font peur aux enfants à la télé.

Ce traité à des aspects inquiétants que sont l'affaissement des normes étatiques au bénéfice des grandes entreprises transnationales qui auraient la possibilité d’attraire les états devant une juridiction privée et de les faire condamner.

Un accord qui intervient sur le modèle de celui qui existe sur le continent américain, mais c'est le continent américain dont la culture n'est pas celle du continent européen.

Le citoyen a donc le sentiment que c'est bien  le moment où l'Europe devrait être forte pour protéger l'Union européenne, mais aussi les états face à la puissance toujours croissante des entreprises transnationales et que ce n’est pas le cas.

Les partis n’envoient-il pas à Bruxelles, pour les élections, les tocards battus en France aux législatives ?

L'État a un support démocratique qui  celui de l'élection.

Le rôle d'une entreprise de produire des richesses mais pas de développer la démocratie, ni d’être démocratique.

Affaisser le rôle régulateur des états  au bénéfice des grandes entreprises transnationales au vu d'une vision idéologique de l'économie nécessite à tout le moins que la plus grande transparence existe ce qui n'est pas le cas.

TAFTA, en l'état à quelque chose de  kafkaïen et nécessite la plus grande prudence.

Car si l'on n'y prête garde le monde de demain sera sous le joug de la puissance des entreprises transnationales et c'est donc bien le rôle des états, comme de l'Union européenne, de réguler et limiter cette toute-puissance qui n'est pas démocratique car ce n'est pas son rôle.

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