Cela nous conduirait à l'Ancien Régime, au temps de la monarchie et il faut bien, voyez-vous, s'adapter.
Hélas.
Mais je peux vous parler des robes des avocates quand elles ne portent pas la robe.
Ces robes qui sont bien trop courtes et ces décolletés bien trop plongeants, tels la fosse des Mariannes.
Là-bas, aux États-Unis où la robe d'avocat n'existe pas, un juge a été obligé de rappeler à l'ordre quelques avocates.
Il
leur a dit : «Tout ce que vous avez à faire est d'aller à l'église et
voir ce que les gens ont l'habitude de porter: chapeaux, vestes
boutonnées, robes longues...et bien faites pareil.»
Sa
motivation visait à défendre les avocates : «J'ai remarqué que les
avocates n'étaient pas considérées et traitées comme leurs homologues
masculins».
Nous n'avons pas, nous, en France, ce problème car les avocats et les avocates portent la même robe.
Je veux dire, bien sûr, dans leur exercice professionnel, la vie privée appartenant à chacun ; robe pour tous.
Mais je n'ai jamais entendu une avocate de dire que notre robe était pour elle une burqa.
Et il est vrai que la robe d'avocat dissimule parfois quelques décolletés que la morale du juriste réprouverait.
En doutez-vous un seul instant ?
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